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quelques mots du coeur… bienvenue « bienvenue sur mon blog, sorte de repère personnel, où l’expression est libre, pour tous ceux qui voient la vie avec poésie… je laisse libre cours à mon imagination, à mes rêves… parfois mes colères. dans un désir d’échange, vous y découvrirez des poèmes que j’écris, des images, des photos, des paroles de chansons etc… j’espère que vous parcourez ce blog avec plaisir. vos commentaires sont les bienvenus, alors n’hésitez pas!! merci de tout coeur conformément au code de la propriété intellectuelle (loi n°57-298 du 11 mars 1957), il est interdit d’utiliser et/ou reproduire et/ou représenter et/ou modifier et/ou adapter et/ou traduire et/ou copier l’un des quelconques éléments : photos personnelles , articles perso -publiés sur ce blog de façon intégrale ou partielle sur quelques supports que ce soit , électronique , papier ou tout autres supports , sans l’autorisation expresse et préalable de l’auteur : epona que vous pouvez contacter par messagerie privée. tous droits réservés. publié dans : non classé | le 1 avril, 2009 | 17 commentaires » -- la damnation de faust (h.berlioz d’après goethe, et traduit par g.de nerval) scène i plaines de hongrie. faust, seul, dans les champs au lever du soleil. faust le vieil hiver a fait place au printemps ; la nature s’est rajeunie ; des cieux la coupole infinie laisse pleuvoir mille feux éclatants. je sens glisser dans l’air la brise matinale ; de ma poitrine ardente un souffle pur s’exhale. j’entends autour de moi le réveil des oiseaux, le long bruissement des plantes et des eaux… oh ! qu’il est doux de vivre au fond des solitudes, loin de la lutte humaine et loin des multitudes ! scène ii ronde des paysans. choeur les bergers laissent leurs troupeux ; pour la fête ils se rendent beaux ; fleurs des champs et rubans sont leur parure ; sous les tilleuls, les voilà tous, dansant, sautant comme des fous. ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! landerida ! suivez donc la mesure ! ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! landerida ! faust quels sont ces cris ? quel est ce bruit lointain ? choeur tra la la la la la ! ha ha ! faust ce sont des villageois, au lever du matin, qui dansent en chantant sur la verte pelouse. de leurs plaisirs ma misère est jalouse. choeur ils passent tous comme l’éclair, et les robes volaient en l’air ; mais bientôt on fut moins agile ; le rouge leur montait au front ; et l’un sur l’autre dans le rond, ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! landerida ! tous tombaient à la fidèle. ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! landerida ! ne me touchez donc pas ainsi ! paix ! ma femme n’est point ici ! profitons de la circonstance ! dehors il l’emmena soudain, et tout pourtant allait son train, ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! landerida ! tra la la la la la ! ha ha ! publié dans : 2) auteurs/ leurs oeuvres , goethe | le 22 juillet, 2012 | 1 commentaire » -- chanson pour toi (jean ferrat) quand l’aube se prend pour matisse quand les papillons se déplissent comme la fleur du grenadier quand le premier soleil fragile frappe aux volets clos de la ville un à un pour les réveiller quand le premier cheval qui trotte a de la fumée sous les bottes de la terre sous les souliers j’ouvre les yeux et je te vois j’ouvre les yeux et je te crois j’ouvre les yeux et c’est pour toi que je veux vivre, mon amour quand midi se prend pour cézanne qu’il met du vent dans les platanes et du bleu dans les oliviers quand tous les troupeaux s’effarouchent que la chaleur les prend, les couche a l’ombre maigre d’un figuier quand toutes les rues sont désertes que nulle n’offre une place verte un refuge, une ombre, un sentier j’ouvre les yeux et je te vois j’ouvre les yeux et je te crois j’ouvre les yeux et c’est pour toi que je veux vivre, mon amour quand le soir bleuit ses falaises comme une estampe japonaise comme un renoir, comme un manet quand le soleil vibre, chavire dans l’océan et qu’il s’étire comme un éventail déplié lorsque tout se métamorphose et que seul le parfum des roses continue de s’exaspérer j’ouvre les yeux et je te vois j’ouvre les yeux, je tends les bras j’ouvre les yeux et c’est pour toi que je veux vivre, mon amour mon amour… publié dans : jean ferrat | le 24 avril, 2010 | 2 commentaires » -- la nuit transfigurée (bernard de l’océan) voici ce texte en musique (magnifique) : la nuit transfigurée (aupositeur) i ce flot de vent d’ombre et d’étoile au ciel immense qui se voile te fait trahir, d’une lumière qui lointaine baigne tes songes de sirène et d’avenir, ii lueur de feu qui grève d’ombre tes yeux immenses qui font sombre dans les soleils, d’une fontaine de silence qu’un froid stellaire étreint d’absence tes yeux vermeils. iii et la pâleur d’eau où se mire un soir étrange qui transpire d’ abolitions, jusqu’ à penser à la paresse que dans un rêve de tristesse nous nous faisons, iv songe de nuit et d’amertume quand nous de nos ailes sans plume, a parcourir ce feu d’étoile qui chancelle, nous cherchons la flamme nouvelle jusqu’ à mourir. . . v ce vent de feu qui monte vite et cette lèvre qui m’invite a t’embrasser, dans un voyage dont j’avais prévu les chemins que tu sais ensorceler, vi ce soir étrange de sommeil qui nous conduit dans le soleil d’ombre étoilée, nous ferons somme de langueur dans une vague de rumeur, transfigurée. publié dans : bernard de l'ocean | le 6 mars, 2010 | 5 commentaires » -- une note d’amour la musique de mon coeur bat fort dans ma poitrine. elle vibre, danse au rythme du tien. c’est une symphonie! publié dans : amour | le 7 février, 2010 | 8 commentaires » -- dors je pose de doux baisers sur ta nuque je pose de doux baisers sur ton front je pose de doux baisers sur tes lèvres dors, laisse toi porté par l’air humide, par le souffle du vent. le bruit de la pluie, le bruit de chaque goutte, qui tombe, retombe, en éclats de lumière, te berce, et t’emporte. dans une valse de mots qui chantent au milieu des couleurs qui se diluent la musique est écho des nuages, elle s’apaise, et devient lointaine dors… publié dans : amour | le 30 janvier, 2010 | 4 commentaires » -- romance (jj. rousseau) au lever de l’aurore, sur le lit de l’amour, zéphir caressait flore plus belle qu’un beau jour. une jeune bergère auprès d’un noir cyprès, a l’écho solitaire vint conter ses regrets. doux oiseaux de ces rives, pleurez, tyrcis est mort ; tourterelles plaintives, gémissez de mon sort. quittez, roses nouvelles, vos riantes couleurs, et vous, échos fidèles, répétez mes douleurs. le rossignol sauvage venait du fond des bois suspendant son ramage écouter son hautbois. les vents alors paisibles murmuraient doucement, et les ruisseaux sensibles coulaient plus lentement. tyrcis le vrai modèle des bergers amoureux, discret, tendre et fidèle rendait mes jours heureux. avec des violettes il tressait des festons, de rubans et d’aigrettes il ornait mes moutons. errez à l’aventure, a la merci des loups ; désormais la nature doit prendre soin de vous. voici ma dernière heure, adieu, pauvre troupeau ; il faut bien que je meure, tyrcis est au tombeau ! publié dans : 3) images , animaux , jean-jacques rousseau , non classé | le 20 mai, 2009 | 1 commentaire » -- l’extase d’un baiser (tristan l’hermite) au point que j’expirais, tu m’as rendu le jour baiser, dont jusqu’au coeur le sentiment me touche, enfant délicieux de la plus belle bouche qui jamais prononça les oracles d’amour. mais tout mon sang s’altère, une brûlante fièvre me ravit la couleur et m’ôte la raison ; cieux ! j’ai pris à la fois sur cette belle lèvre d’un céleste nectar et d’un mortel poison. ah ! mon ame s’envole en ce transport de joie ! ce gage de salut, dans la tombe m’envoie ; c’est fait ! je n’en puis plus, élise je me meurs. ce baiser est un sceau par qui ma vie est close : et comme on peut trouver un serpent sous des fleurs, j’ai rencontré ma mort sur un bouton de rose. publié dans : l'amour , tristan l'hermite | le 19 mai, 2009 | 2 commentaires » -- les choses simples de la vie (carmen sylva) « le bonheur ne se trouve pas toujours dans un ciel éternellemen